Test Resident Evil VII. L’heure du renouveau?

Dire que la série des Resident Evil est appréciée relève de l’euphémisme, cependant elle ne cesse de diviser les fans depuis l’épisode 5 avec son virage qui tend plus du blockbuster d’action que du survival horreur… Capcom ayant promis un retour aux sources depuis son annonce, qu’en est t-il vraiment? Réponse dans ce test qui sera donc mon premier pour Gamequest.be. Ici Castiel et voici mon test de ce resident evil 7.
BIENVENUE DANS LA FAMILLE!

 

La Louisiane centre de l’horreur.

Resident Evil
N’est elle pas mignone Mia?

Tout commence donc avec le message de Mia Winters, femme du héros que l’on incarne dans ce septième épisode de Resident Evil, censée avoir disparue trois ans plus tôt.  Elle demande à son mari de l’oublier et de ne surtout pas essayer de la retrouver. Evidemment, notre cher Ethan ne voit pas les choses de la même manière et part donc en Louisiane, cadre de ce nouvel épisode, pour retrouver sa dulcinée. C’est alors que sa route l’amène jusqu’au domaine des Baker où ne l’attendra que l’horreur. On arrive donc devant le domaine familial où le grillage est malheureusement verrouillé. Il vous incombera donc la tache de trouver un moyen d’accéder au domaine, ce qui se fera donc par effraction. Le début du jeu ressemble à si méprendre a celui de Resident Evil 4. Rappelez vous:  Leon arrivait en voiture dans ce petit coin perdu de l’Espagne au milieu de la forêt. Ici c’est la même chose, remplacez juste l’Espagne par la Louisiane et la forêt par un marécage et vous vous rappellerez avec nostalgie des aventure de Leon. S. Kennedy en mission pour retrouver la fille du président.

 

Notre belle famille.

Resident Evil
Petit repas en famille.

Apres la découverte des lieux, Ethan retrouve sa femme enfermée dans une cellule et la libère. Cependant, quelque chose ne tourne pas rond… Comme passant du rire aux larmes, Mia se retrouve changée et se met à attaquer Ethan avec un couteau puis une tronçonneuse ! A vous donc de remplir les papiers du divorce et de les signer d’une balle dans la tête de votre bien aimée. Après un premier combat, le patriarche des Baker se charge de vous accueillir dans la famille avec une bonne droite des familles dans les dents. Vous vous retrouvez autour d’une table, attaché à une chaise, où le dîner est servi en compagnie des Baker. Heureusement, le repas est interrompu par la police qui oblige notre belle famille à vous laisser seul, ce qui vous donnera l’occasion de vous défaire de vos liens. Malheureusement, je ne peux en dire plus sur le scénario sous peine de vous spoiler ce nouveau Resident Evil. Votre mission, vous l’aurez compris, sera de survivre a cette nuit d’horreur tout en essayant de découvrir les secrets de cette famille. Vous avancerez à travers le domaine des Baker qui se divise en plusieurs zones à l’issue desquelles, vous finirez par les affronter lors de combats de Boss bien pensés et sacrement dérangeants pour certains! (qui a dit Marguerite?)

 

Retour aux sources?

Resident Evil
Comme un air de déjà vu…

Lors de votre (éprouvante) traversée du manoir Spen… euh Baker, vous devrez  trouver des clés pour ouvrir certaines portes, ce qui peut véritablement faire penser à Resident Evil premier du nom. Portes corbeau, serpents, verrous à cartes électroniques et énigme du fusil a pompe sur une statue, devraient vous remplir de nostalgie tant les similitudes avec le premier Resident Evil sont légion. Les énigmes peu nombreuses, jamais compliquées et peu inspirées représentent une des déceptions avec le bestiaire de ce nouveau RE. Il est malheureusement très peu fourni, pas très inspiré et vous rappellera celui de l’épisode révélations. Au niveau des armes par contre, vous allez être servis. Contrairement à ce que nous pouvions penser, il y en a pas mal à récupérer. Elles sont toutes plaisantes à utiliser et jamais de trop pour vous extirper du joug de la famille Baker. Il n’y a jamais plus de munitions qu’il vous en faudra, rappelant alors que nous sommes bien dans un survival horreur et que chaque balle compte, surtout dans le mode de difficulté le plus élevé.

 

Durée de vie, technique et réalité virtuelle.

Resident Evil
Trois modes de difficulté pour ce Resident Evil

Que l’on soit clair, la durée de vie n’est pas folle, tout du moins si vous pensez le faire qu’une seule fois. Comptez moins de dix heures pour finir le jeu en difficulté normal (montez à douze pour le mode survie qui supprime au passage les sauvegardes automatiques, et vous demandera alors de trouver des cassettes pour enregistrer votre progression) et sans le casque de réalité virtuelle, car oui, ce Resident Evil accueille la nouvelle technologie de la réalité virtuelle en exclusivité sur ps4 pour une durée d’un an, et le fait avec BRIO ! Je ne saurais d’ailleurs que vous conseiller de le faire directement en VR, ce qui donne alors une toute autre définition des mots horreur, peur et immersion. Le casque sur la tête, VOUS devenez Ethan, et je peux vous garantir que tout le monde ne pourra pas le faire en VR tellement vous serez immergés dans l’horreur. Chaque pas devient alors un enfer, chaque porte à ouvrir une épreuve et les jumpscares bien plus efficaces ! La maniabilité est  grandement améliorée au niveau de la visée (bougez la tête pour viser). Pour faire simple, c’est en VR que le jeu doit être joué. Rajoutez à cela le mode de difficulté survie et vous avez là l’expérience Resident Evil telle qu’elle devrait être vécue. Au niveau des graphismes, sans jamais être magnifique, le jeu s’en sort très bien (un petit peu plus beau sur ps4 pro notamment sur le jeu de lumière). La bande son elle, est juste excellente et participe grandement a l’immersion vous foutant la trouille pour un rien. Petit bémol cependant du coté des doublage qui sont parfois un peu surjoués de la part des acteurs, que ce soit en VO ou en VF. Le gameplay quant à lui est assez rapide à prendre en main et très efficace, bien que classique. Petite mention pour le succès/trophée qui vous mettra alors au défi de terminer le jeu en moins de quatre heures, ce qui devrait faire plaisir aux speedrunners qui pourront alors s’en donner a cœur joie.

 

Verdict.

18/20 en VR, 16/20 sans VR, pour une moyenne de 17/20.

Avec ce Resident Evil 7, Capcom effectue a nouveau un virage à 180 degrés pour effectuer un retour aux sources, ce qui fera plaisir à tous les fans de la saga Resident Evil qui renoue alors avec le genre du survival horreur et transpire la nostalgie des premiers épisodes. Malgré une durée de vie un peu faiblarde, des temps de chargements (vraiment) trop longs, un bestiaire peu inspiré et des énigmes (peut-on parler d’énigmes?) pas compliquées du tout, ce Resident Evil 7 s’en sort magistralement bien grâce à son gameplay, la VR (bien plus qu’un simple gadget) et un scénario contenant pas mal de rebondissement et bien mystérieux, qui laissera les joueurs se laisser aller à leurs théories les plus folles sur les forums. Une chose est sûre, RESIDENT EVIL IS BACK!

C’était Castiel pour vous servir, et je retourne patiemment attendre la sortie des dlc du jeu avec… impatience!

 

 

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